En 2008, j’avais choisi ce nom pour 3 principales raisons : « Apache » réfère à l’organisation du leadership des Indiens d’Amérique, à 3 chevaux du même nom qui m’ont enseigné de grands principes et à l’impact du nom.
Le leadership des Indiens d’Amérique
Ils m’inspirent tous les jours au travers de leur lien avec la nature, leur sagesse et leur organisation du leadership. Ils pensent à l’impact de leurs actions sur la 7ème génération à venir, ils prennent le temps de réfléchir, de prendre l’avis de tous. Leur modèle de leadership n’est pas bureaucratique ou autoritaire, mais plutôt proche de ce qui l’on considère comme l’agilité ou l’intelligence collective en action.
Ils respectent la nature, les animaux et les croyances de chacun sans jugement.
Enfin, Geronimo, chef Apache du 19ème siècle, fut l’un des grands leaders amérindiens.
3 chevaux prénommés « Apache »
J’ai eu l’honneur de rencontrer le premier lors de mon voyage de noces dans un ranch au Montana. Les cow-boys m’avaient attribué Apache comme cheval pour la semaine. C’était un paint horse fier et très intelligent qui faisait également preuve de beaucoup de sagesse. Je l’ai observé un soir lors de la distribution du foin : imaginez-vous une vaste prairie avec une soixantaine de chevaux. Lors de la distribution du foin du soir, le grand troupeau suit le tracteur qui dépose une trentaine de tas de foin. Les chevaux s’arrêtent tous sur les premiers tas à terre usant de domination pour se nourrir en premier. Les dominés ne réussissant pas à s’imposer passent aux tas suivants et recommencent les conflits de dominance. Apache, quant à lui, attend patiemment à l’endroit où le tracteur déposera le dernier tas. Une fois le foin à terre, il mange alors seul dans le calme et une fois le tas terminé, il remonte le circuit pendant que les autres se disputent toujours les premiers tas. Apache était organisé, patient et observateur. En en abordant les choses sous un angle différent, il m’a appris qu’un bon leader fait preuve de patience et de prise de hauteur. Il m’a également enseigné qu’il faut pas avoir peur de sortir du lot.
Le deuxième Apache était un autre paint horse café au lait, habitant Tenerife. Il fut mon partenaire équin lors de mon premier team building pour une équipe de consultants en stratégie. Je l’ai choisi sur place parmi d’autres chevaux disponibles. Il m’a enseignée que c’est le premier suiveur qui fait le leader.
Aujourd’hui, l’un de mes plus grand coachs est Tenor, fils d’Apache. Chaque jour, il m’enseigne comment équilibrer les 5 rôles du chef d’équipe. Avec beaucoup de patience, il m’invite à la congruence, à l’humilité et à la constance. Il m’apprend qu’être vulnérable est utile pour apprendre et me rappelle que soit on réussit, soit on apprend.
Impact
J’ai toujours voulu un nom qui se prononce et se retienne facilement dans plusieurs langues et qui apparaisse en haut des listes alphabétiques. Et comme le leadership évoque l’action et le mouvement, pour moi le mot « Apache » a l’inspiration et le dynamisme nécessaire à la mise en route nécessaire pour réaliser de beaux projets.
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